Vous qui êtes habituée aux séries, qu’est-ce qui vous a plu dans celle-ci? 

Catherine Marchal : Son côté thriller, Brocéliande et sa forêt, l’ambiance, la Bretagne, le casting. Je les connaissais un peu, mais je n’avais jamais travaillé avec eux, que ce soit Marie-Anne Chazel, Thomas Jouannet, Lorànt Deutsch, ou Nolwenn Leroy. Celle-ci a été charmante, travailleuse, à l’écoute et professionnelle. Elle savait qu’elle devait apprendre, et ne disait pas « je sais ». C’est une super rencontre!

Armelle, que vous interprétez, est un soutien pour Fanny, le personnage de Nolwenn… 

Oui, elle l’épaule. Pas dans son enquête, mais dans ses tristesses, ses doutes. Elle a été sa prof de bio à l’université et est devenue une sorte de mentor. Armelle est un personnage solaire, très bienveillant. Sa famille, avec son mari Patrick (Thomas Jouannet, ndlr), le capitaine de la gendarmerie, est particulière, car ils ont un fils autiste. C’était touchant, ça les rend attachants.

Comment le tournage s’est-il imbriqué avec celui de la série Ici tout commence ? 

Je voyageais de Nantes à Montpellier, ce qui n’était pas pratique, car Nantes est à deux heures du tournage de Brocéliande. Je devais dormir là-bas, pour prendre un avion le lendemain à 6 h, arriver à Montpellier à 8 h, pour tourner à 10 h. En train, ce n’était pas possible. C’est mon petit coup de gueule contre la SNCF. (Rires) On ne peut pas voyager en diagonale, il faut toujours repasser par Paris !